" Il arrive que l’on pleure non pas parce qu'on est triste, mais tout
simplement parce qu'on a été fort(e) trop longtemps et qu'on commence à
être fatigué(e) de se battre...Tenez bon, il y a et il y aura toujours
pire que nous dans la vie."
Salam 'aleykoum (que la paix soit
sur vous), j'aimerais partager avec vous une belle leçon tirée de la vie
de notre bien-aimé prophète Muhammad (que la paix et les bénédictions
soit sur lui).
A l’âge de 50 ans, le prophète (paix et
bénédictions sur lui) a perdu sa noble épouse Khadija (que Dieu l'agrée)
ainsi que son oncle Abou Talib. Les biographes et historiens ont nommé
cette année-là :
" L’Année de la tristesse ".
Pourquoi « l’Année de la tristesse » ?
Tout
simplement le prophète (paix et bénédictions sur lui) a exprimé cette
tristesse clairement, sans se cacher: il pleurait, il était attristé, il
était en deuil, ses larmes coulaient...
En effet, ces deux êtres chers sont des personnes qui ont eu une importance capitale dans sa vie.
Khadija a été sa première femme, la chaste, la pure, la première personne à avoir cru en lui, son premier soutien.
Abou
Talib quant à lui, est le deuxième homme qui a pris la relève de son
éducation lorsqu’il s’est retrouvé orphelin, il a toujours été son
protecteur dans son enfance puis à l’âge adulte, lorsque la révélation
lui fut faite. Sous sa protection, il lui a été possible de tenir son
engagement envers Dieu et de commencer à mener à bien sa mission.
A
travers cette épreuve, notre Prophète Muhammad (paix et bénédictions
sur lui) nous apprends avant tout à ne pas refouler nos émotions car
pleurer, laisser s’évacuer nos émotions, ne pas les cacher, cela fait un
bien fou !
Même le meilleur des hommes pleurait, pourtant il était celui qui avait le plus confiance en Dieu !
Mes
frères, non ne dites pas que vous ne pleurez jamais, non, lâcher prise
n’est en rien un signe de faiblesse, non. Un homme, ça pleure car c’est
un être humain avant tout, avec des sentiments, des ressentis, avec une
âme. Pleurer fait partie de la nature humaine, pleurez, pleurons.
D’ailleurs,
chaque épreuve devrait être source de réjouissance dans le sens où elle
est propice à la remise en question. Une fois que les larmes sont là,
pensons à notre mort, au Jour des comptes, ce jour où nous nous
tiendrons devant Dieu, et rassemblons toute notre courage, faisons
preuve de sincérité, ceci afin de demander pardon à notre Créateur.
De
cette façon, notre objectivité et notre raison prennent le dessus. Nous
relativisons, nous prenons conscience que notre vie n’est qu’une étape
avant le bonheur éternel. Nous prenons conscience que nous ne devons pas
nous laisser submerger par nos émotions ni nous laisser aller, mais que
nous devons continuer d’être fort(e) et cela malgré les difficultés !
Nos épreuves ne doivent en aucun cas justifier nos congés, notre
absence, nos ruptures de liens conjugaux ou familiaux, ou encore la fin
de nos engagements !
Notre noble prophète (paix et bénédictions
sur lui) nous montre que malgré la tristesse de la perte de deux êtres
chers et essentiels, primordiaux dans sa vie, sa mission ne s’est pas
arrêté, l’engagement pris envers Allah n’a pas été rompu et n’a jamais
été remis en question.
Il ne s’est pas laissé submerger par ses
émotions. Bien que triste et éprouvé, les moyens mis en œuvre afin
d’honorer sa mission ont bel et bien continué.
Chaque personne a ses épreuves et chacune doit y faire face tout en implorant notre Seigneur, là est l’endurance.
Article très instructif,c'est vrai on se retrouve vite dépassé quand on est affligé,on broie du noir.il est important de garder en tête que la foi consiste notamment à accepter son destin qu'il soit bon ou mauvais.
RépondreSupprimerSalam ahleykoum,
RépondreSupprimerEt on ne dira que ce qui plait a notre Seigneur malgré la difficulté, les enseignements de notre bien aimé prophète asws sont un trésor qui malheureusement beaucoup de musulmans ont délaissés
Puisse Allah nous accorder Son assistance amine